Après les principales artères d’Ebolowa, le quartier le plus vaste de la ville bénéficie fin janvier 2021 d’un éclairage public par captage photovoltaïque.
A l’effet de résorber à court, moyen et long terme le problème d’éclairage public à l'échelle de la cité capitale de la région du Sud-Cameroun, la Communauté Urbaine d’Ebolowa poursuit donc l’implantation des lampadaires solaires prioritairement dans les zones urbaines les plus fréquentées et les quartiers populeux au réseau d'éclairage public défaillant ou non-existant, grâce au surplus (cas de John Holt) de la dotation initiale évaluée à 105 lampadaires fruit de la coopération AIMF-CUE.
C’est ainsi que, pour ce qui est de John-Holt (quartier enclavé), 9 premiers lampadaires solaires ont été implantés dans les principaux carrefours, marquant ainsi les prémices du tout premier réseau d'éclairage public dans cette zone urbaine, avec la touche des énergies renouvelables chers au développement durable, pour faire efficacement face au problème d'insécurité.
A noter que, c'est dans le cadre d'un Programme de réhabilitation globale du réseau d'éclairage public, élaboré sous l’assistance technique de l’AIMF et échelonné en 5 phases, que la Ville d'Ebolowa a bénéficié d'une subvention de 300.000 Euros pour couvrir les deux premières phases à savoir :
la gestion de la maintenance, à travers la formation de deux agents de la municipalité, ainsi que l’acquisition du matériel de surveillance et d’intervention. l'installation de 114 lampadaires solaires photovoltaïques.Le financement des phases 3 (réhabilitation des réseaux standard ie poteaux en bois) et 4 (réhabilitation du réseau moderne) évalué à hauteur de 392.748.683 FCFA (déjà disponibles) est assuré par le Fonds spécial d'Equipement et d'Intervention inter Communale (FEICOM), tandis que la recherche des financements susceptibles de couvrir la 5e phase consistant en l’extension de l’éclairage public dans les zones non couvertes (un peu plus de 100 millions de franc CFA) est déjà activée.
En rappel, l'Association internationale des maires francophones (AIMF) est créée en 1979, avec 20 villes fondatrices, à l'initiative des maires de Paris, Jacques Chirac, et de Québec, Jean Pelletier. Elle est à la fois un forum de concertation entre les maires et un réseau de coopération attaché à renforcer la démocratie locale, qui plus est, compte aujourd’hui 294 villes ou groupes de villes, dont la Ville d’Ebolowa.
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